

SOLIDAIRE
Les emplois menacés chez CIMEST
sur la commune de RUPT sur moselle
les 101 salariés du sous-traitant automobile sont en grève générale et bloquent l'usine. La direction a augmenté sa proposition de prime de licenciement à 15.000 ¤ mais le personnel réclame 35.000¤ au minimum.
La bras de fer est engagé chez le sous-traitant automobile. Depuis mercredi soir, l'usine est totalement bloquée et une grève générale des salariés est engagée : 96 sur 101 ont cessé le travail ce jeudi.
Alors que l'usine est sur le point d'être liquidée, les salariés réclament une prime de licenciement de 35 000 euros minimum, la direction a revu à 15 000 euros sa proposition.

Ralph Blindauer, l'avocat des salariés, est venu sur place ce jeudi soir. Il explique : “Pour l'instant, la situation est complètement bloquée. Les positions sont très éloignées les unes des autres. Je pense qu'il faut qu'on sorte très rapidement du blocage mais ça suppose quand même que la direction de Plastivaloire fasse des propositions un peu plus sérieuses. Il est clair que les propositions telles que celle-là sont ressenties comme une provocation et en outre, si les salariés font des procès, il est raisonnable de penser qu'ils vont gagner plus que ce qu'il leur est offert là.*
Donc, ils n'ont aucune raison de lâcher le mouvement. Il faudrait peut-être qu'une personne tierce serve de médiateur pour débloquer la situation. Ce que je constate quand même, c'est que les salariés sont très déterminés et à 100 %. Ce n'est pas la grève de quelques uns qui empêchent les autres de travailler. On voit rarement ça, 100 % des salariés qui se mettent en grève, à part quelques cadres. C'est quand même un signe “.

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